jeudi 15 octobre 2009

L'Amiral

jeudi 15 octobre 2009
A défaut d'avoir reçu l'ancienne icône des Spurs de San Antonio, Ballin' a pu capter une légende des playgrounds franciliens et accessoirement MVP des dernières finales de Pro A avec Villeurbanne. On a parlé d'Amara SY en NBA avec les Dallas Mavericks mais c'est finalement en Euroligue du côté d'Orléans qu'il risquerait de faire des dommages. Du côté de Ballin', on vous propose donc de redécouvrir l'interview du capitaine de l'équipe de basket du Mali.


Son trois points en bras roulé lors de son titre de MVP du All-star game LNB 2005
« C’est un mouvement dont je ne sais pas si je le réussirais à nouveau. Le pire c’est que j’avais mis dans ma tête de faire ce mouvement là. De toute façon j’avais pas trop le choix, il restait que 6 centièmes. Donc en fait il y avait la touche pour nous, il restait 6 centièmes et fallait qu’on prenne un shoot assez rapide. Moi je me suis dit qu’il fallait que je mette le joueur dans mon dos et qu’au moment où la passe allait venir vers moi, j’allais juste accompagner le mouvement de la balle et mettre un petit coup de poignet. J’ai eu de la chance et pour le plus grand plaisir du public et de moi-même, c’est rentré dedans. C’est un mouvement qui est rentré dans les annales je pense. »

Son aventure streetball, au Battleground notamment
« A la base que ce soit le Battleground, le Quai 54 ou n’importe quoi, moi je suis quelqu’un qui adore jouer au basket. Donc l’été on peut me retrouver dans un gymnase ou dans un playground perdu, je joue avec des gens qui ont pas le niveau pour jouer en N3. C’est quelque chose que j’adore. Des qu’il y a un ballon, un panier, moi il faut que je joue. A l’époque mon sponsor c’était Nike et ils m’ont proposé de faire ce tournoi qui était organisé par Nike et Tony PARKER à la défense. Moi j’ai accepté évidemment parce que le 1 contre 1 c’est quelque chose que j’aime beaucoup. J’en joue beaucoup après les entrainements avec les coéquipiers donc moi j’ai trouvé l’idée super. J’ai accepté directement. Pour nous motiver il y avait une soirée. Ils nous avaient montré un DVD avec le Battleground US pour nous montrer un peu comment ça se déroulait. Franchement on avait tous kiffé, il y avait pleins de joueurs qui avaient été invités. Après j’avais posé la question juste comme ça à Phil ANDERSON qui s’occupait des joueurs de basket avec Nike : « Pourquoi on ferait pas un Battleground mondial ? ». Il dit « Ah non c’est pas possible, bla bla bla bla ». Bon bref, après j’ai fais le Battleground à la défense, j’ai bien rigolé, ça c’est très bien passé, il y avait une superbe ambiance. Six mois plus tard, Phil ANDERSON nous dit qu’ il y a bientôt le Battleground mondial. J’ai rien dit hein ! Je pouvais pas refuser, c’est quelque chose que j’avais envisagé. Ils l’ont fait pour le plus grand bonheur de tout le monde. »

Son premier essai NBA
« J’aurai pas fait l’essai s’il y avait pas eu le Battleground. A la base il y avait un entrainement qui avait été organisé par Nike avec Mike DUNLEAVY le coach des Clippers, donc on avait fait un petit entrainement à 4. Ca s’était très bien passé, on avait bien rigolé. J’ai bien joué. Le lendemain il avait parlé avec mon agent pour que je passe à leur entrainement. Il m’avait bien aimé mais il voulait que ses assistants me voient. Et malheureusement… on est arrivé en retard. On est arrivé une heure en retard. Je sais pas s’il n’a pas apprécié mais j’ai rien pu montrer, j’ai eu le temps de rien faire. C’est un coach américain, à l’époque le coach d’Ali TRAORE, le coach de sa high school, qui faisait un tournoi à Los Angeles aussi. Lui nous a dit comme quoi il savait où c’était. On l’a attendu… On l’a attendu… Nous on savait pas où c’était, j’étais avec mon agent Pascal LEVY. On l’appelait, il répondait pas. Après on a décidé d’y aller nous même, on a trouvé mais on est arrivé une heure en retard. Je sais pas s’ils on apprécié ou pas. Je pense pas qu’ils aient apprécié mais en tout cas quand on est arrivé ils ont rien montré, ils étaient pas du tout énervés : grands sourires et tout ; mais bon ça c’est les américains. Suite à ça ils ont dit : « on va vous rappeler » mais ils ont jamais rappelé. En 2007 j’ai fait la Summer league toujours avec les Clippers. J’ai pas trop joué. J’ai joué 12 minutes par match, ça s’est pas fait. L’année dernière (2008), j’ai fait la Summer league avec les Spurs. J’ai fait un match sur neuf. Ca c’est fait au dernier moment avec les Spurs. Ils ont dit à mon agent que je pouvais venir mais que ça allait être chaud. Moi je refuse jamais rien donc si j’avais une chance sur mille j’y serais allé. J’y suis allé et les mecs c’est pas comme s’ils avaient un grand niveau non plus mais le problème c’est que eux ils avaient tous 20, 21 ans et que j’en ai 27. Ils préfèrent miser, et c’est normal, sur un jeune qui a du potentiel que sur moi dont la marge de progression est très petite comparée à ces joueurs là. Ils préfèrent leur donner leur chance à eux, c’est normal. »

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