Edwin Jackson

Nous continuons donc notre « vague bleue » en cette période de compétition international avec un autre espoir du basket français. Intégré dans l’aventure du groupe France lors des barrages de l’Euro, Mr Jackson a ensuite eu droit à un repos bien mérité après sa grosse prestation avec l’équipe de France des moins de 20 ans. Ballin' vous propose donc de redécouvrir l’interview d’Edwin JACKSON au lendemain de sa brillante performance au dernier Hoop Summit.

Son aventure INSEP
« C'était une super expérience. On avait des super joueurs, un super bon groupe, on s'entendait bien sur le terrain et en dehors. Ça reste toujours de très bons amis que ce soit Alexis (AJINCA), Abdoulaye (M'BAYE), Antoine (DIOT), tous les gars... On est resté super proches. Ça reste, déjà sur le plan humain, une super aventure les trois années que j'ai passées là-bas. Après sur le plan sportif, c'est vrai que ça a été une réussite, surtout ma dernière année. »

Comment ils ont battu les cainris au Hoop Summit 2009
« Comme ça fait sept ans que les gars gagnent de 20 points, 30 points, pour eux c'était un All-star game. Pour eux c'était pas vraiment un match sérieux. Ils se sont dit : « Bon on va leur mettre 20 points tranquille. On va mettre que des dunks ». On les a surpris. On a fait un peu de zone, des press. Comme des mecs un peu inexpérimentés qui connaissent pas le jeu professionnel, ils ont déjoué. Beaucoup de mal sur les picks and roll. Leur défense sur les picks and roll c'est affligeant parce que eux en fait ils contiennent que le meneur donc à chaque fois l'intérieur se retrouve ouvert et on avait des intérieurs très passeurs. (Dontas) MOTIEJUNAS et (Milan) MACVAN sont super forts à la passe donc soit ils avaient le shoot ouvert soit l'aide de l'aide montait et il y avait un intérieur qui se retrouvait tout seul dans la raquette. Après on a été sérieux au rebond, des box-outs que eux ne font pas donc on a pris je ne sais pas combien de rebonds offensifs. Ils font que sauter alors que nous on avait des gars costauds à l'intérieur qui poussaient avec leurs jambes. En fait on a fait ça au métier et ça s'est vu sur le match. P.J. CARLESIMO qui parlait de ça voyait très bien la différence entre des jeunes qui jouaient en pro déjà et même des jeunes qui au niveau du talent étaient peut être plus fort que nous mais qui ne jouent pas souvent avec leur tête, qui dribblent beaucoup, qui sont un peu égoïstes et tout. Nous il y avait des actions où, à part pour monter la balle, il n'y avait pas de dribble. C'était une belle équipe. »

Son avenir dans quatre ou cinq ans
« Un combo-guard qui peut faire les deux. Je serais jamais un pur meneur à la Jason KIDD. Je pense que si je perfectionne mon jeu je peux être un meneur décent qui a une capacité à scorer. Je me vois un NBA parce que je travaille très dur pour ça donc j'espère que ça va porter ses fruits. »